Juste quelques heures après la signature ce vendredi 27 juin à Washington aux États-Unis, de l’accord de paix entre la RDC et le Rwanda un accord considéré pour certains comme solution définitive à 3 décennies de guerre dans l’Est de la RDC et un deal au profit des USA, puissance protectrice du Rwanda pour d’autres. En présence du Secrétaire d’État américain Marco Rubio, les ministres des affaires étrangères de 2 pays se trouvent encore au pays de l’oncle Sam. Les 2 interlocuteurs, il faut le rappeler ont confirmé l’accord préliminaire signé le 18 juin dernier résumé en 5 points. Il s’agit notamment du respect entier de l’intégrité territoriale de 2 pays respectifs, l’interdiction des hostilités et le retrait des troupes des zones disputées, le désarmement des groupes armés non étatiques et leurs intégration conditionnelle sans oublier la mise en place d’un mécanisme conjoint de sécurité. Si pour l’administration Trump cet accord est historique et opposable à tous au nom de la paix, pour une certaine opinion, il est loin d’être le cas. À en croire le ministre Rwandais, l’accord tant vanté ne fait nullement mention du retrait immédiat du Rwanda. Observation relayée également par le média Reuters qui parle du changement des exigences de la partie congolaise relative au retrait immédiat des troupes rwandaises sur le sol congolais. Entre temps, certains observateurs trouvent anormal la signature d’un accord qui ne fait pas mention de la réparation après 30 ans de pillages des ressources naturelles et de massacres. De cet avis, l’accord de Washington risque de ne pas résoudre le vrai problème qui implique non seulement les troupes rwandaises mais également des groupes armés très actifs qui malheureusement vont de conquête en conquête.
La Rédaction
