L’insécurité se porte à merveille à Kinshasa dépuis un temps. Alors qu’on parle de braquage d’une part, de l’autre on enregistre des assassinats au quotidien. Dans un espace de 7 jours , on a enregistré 4 assassinats. Le dernier cas malheureux est survenu ce jeudi 15 mai aux Premières heures du matin au camp Babylone dans la commune de Kintambo. Un élément de la garde républicaine a ouvert le feu sur trois éléments de la police militaire pour des raisons non encore élucidées jusque-là.

Décédées sur le champ de suite de leurs blessures, le soldat tueur s’est réfugié en suite dans un immeuble environnant avant de se camoufler dans un chantier sur l’avenue Kivu. Après mobilisation de différentes unités des Fardc dont la police, la garde républicaine et les services de renseignement , le soldat a été maitrisé sans dégât et conduit à la 14 ème région militaire. Alors que le cas précédent a eu lieu dans la partie Ouest de la capitale plus précisément sur la route Mokali dans la commune de kimbanseke. Là, ce sont les policiers en patrouille qui ont tiré sur un jeune homme agé de 21 ans nommé Isaac Bangala le lundi 12 mai dernier a en croire la famille. Alors que les dépouilles des victimes sont gardées à la morgue, des questions se posent sur le comportement affiché par les hommes en uniforme, comment ces derniers deviennent sources d’insécurité au lieu d’être le protecteur de la population. Si le policier hauteur de triple meurtres de ce jeudi est maitrisé, celui de kimbanseke est introuvable jusque là.
La rédaction