RDC : MEURTRE DU BRIGADIER FISTON KABEYA, D’ OÙ VIENDRA LA VRAIE JUSTICE ENTRE LA FRANCE AVEC FEU RAMAZANY BAYA ET JUDITH SUMINWA EN RDC ?

Le fait , fait débat au sein de l’opinion d’abord sur les vraies circonstances de cette mort atroce, meurtre ou assassinat pour les un et mort ordinaire pour les autres. Au-delà de ce débat s’ajoute celui de la culpabilité pénale ou civile ou non de Madame Judith SUMINWA, première femme congolaise élevée au rang de la première Ministre. Si une certaine opinion tire dans la jurisprudence le cas de l’ancien ministre provincial du gouvernement ngobila nous citons Dolly Makambu condamné à 10 ans de prison pour l’assassinat d’un médecin de l’hopital Vijana par un membre de son escorte alors qu’il n’était pas sur le lieu du drame sur le plan de droit, une certaine opinion va plus loin pour puiser un autre cas de la jurisprudence diplomatique.
Ramazany Baya, c’est son cas dont est question. Alors ambassadeur de la RDC jadis Zaïre accrédité en France , le diplomate congolais a été condamné à 2 ans de prison avec sursis , de payement d’une amende de 50.000 Ff et interdiction de conduire sur le sol français durant 3 ans pour homicide involontaire alors qu’il était bénéficiaire des immunités diplomatiques en son qualité d’ambassadeur en exercice. Au-delà de la Convention de Vienne, l’homme et l’État congolais ( Zaïrois) sous Jacques Chirac ont trouvé une solution humaine . En tant que parent l’homme a accepté de purger sa peine après avoir fauché la vie de deux jeunes écoliers français sur la marche piéton alors qu’il roulait à vive allure pour répondre à l’appel urgent du président Mobutu en 1996 . Ce verdict du Tribunal de Nice avait sans doute suscité diverses interprétations au monde en général et dans le circuit diplomatique en particulier. D’où la question de savoir comment celle qui porte la nature en elle peut se soustraire totalement de la justice alors qu’elle a violé Intentionnellement le code de la route en roulant dans le sens inverse avant d’ôter la vie à un agent de l’État en plein service, de surcroît père de famille sur qui pèse l’avenir de plusieurs personnes à ce jours inconsolables ?
Affaire à suivre
La rédaction