Ce n’est plus un secret, la volonté pressante de l’ UDPS de changer ou de réviser la constitution de la République.
Lancé en premier lieu aux allures d’un ballon d’essai par Augustin Kabuya , secrétaire général de l’ udps et confirmé par le chef de l’ État à Kisangani, le projet est désormais officiel.
Alors que les ténors de l’ opposition sont deja à l’ oeuvre pour barrer la route à cette initiative du parti au pouvoir aux moyens de déclarations diverses et séances de sensibilisation d’une part et de l’ autre l’épiscopat catholique multiplie des messages d’obstruction à ce projet qui, selon Mgr Donatien Nshole, s’avère dangereux et exposerait le pays déjà confronté à un défi majeur de sécurité.
Et pourtant rie n’arrête l’UDPS et certains de ses alliés. Ils passent désormais à l’étape de la sensibilisation de leurs bases respectives.
Ce qui inquiète dans cette démarche à polémique, c’est le silence absolu observé jusque là de la part de certains partis politiques proches du pouvoir de Félix Tshisekedi.
Sur un total de 6 membres du présidium de l’ Union Sacrée qui ont tous mouillé le maillot pour la réélection du candidat numéro 20 au point de se faire des ennemis ça et là, seuls 2 se sont prononcés en faveur de l’ initiative udpesienne pour ne pas citer le député Mboso Nkodia président du CDR , sans prendre en compte Le secrétaire général de l’ udps déjà partie prenante. Même Jean Pierre Bemba, membre du gouvernement ,ne s’est pas prononcé publiquement pour ou contre. Plus loin, le duo de l’ Est composé du président de l’Assemblée nationale et du 2ème vice président du sénat font la sourde oreille jusque là. Le sujet est cependant crucial et leur survie politique en dépend largement.
Pourquoi alors ce silence monstre de la part des autres membres du présidium de l’ Union sacrée? se demande certains alors que le processus est enclenché ! Leurs positions restent non exprimées! Sont-ils partants ou non de ce projet de UDPS ? La question reste pendante et seul l’avenir nous en dira plus.
En attendant, les fissures ne font que s aggraver face à certaines positions tranchées exprimées dans certains dossiers. Affaire à suivre.
La Rédaction