L’affaire de la plainte déposée en Belgique contre neuf membres de la famille du chef de l’État Félix Tshisekedi prend une tournure inquiétante cinq mois après son introduction. Intitulée « Dénonciation de faits dans les mines : entre envahissement des sites miniers des entreprises privées et exploitation minière illégale légalisée, il n’y a qu’un pas », cette plainte de 80 pages, initiée par des ONG katangaises et d’anciens directeurs de la Gécamines, a conduit à l’ouverture d’enquêtes approfondies.
Pour des accusations présumées de pillage des ressources minières congolaises et de blanchiment de capitaux, un cercle restreint de membres de la famille présidentielle ainsi que quelques proches — dont l’épouse du chef de l’État , fait désormais l’objet d’un suivi du parquet fédéral belge, notamment à travers l’examen de leurs comptes bancaires et autres mouvements financiers.
Selon le parquet belge, des soupçons pèsent sur des flux financiers jugés suspects et potentiellement liés au secteur minier. Ces mouvements seraient disproportionnés par rapport aux revenus officiels des membres de la famille présidentielle congolaise, confirme Africa Intelligence .
Affaire à suivre.
A.M