
Les électeurs, témoins et candidats sont tous montés au créneau pour dénoncer des irrégularités graves qui ont émaillé les scrutins du 20 décembre dans la province du Kwilu. Si les électeurs et les témoins étaient au rendez-vous tôt le matin , cela n’a pas été le cas pour les équipes de la Ceni et leurs matériels. Nos correspondants présents sur les lieux affirment que la ville de Masimanimba était sur le point d’exploser n’eût été la sagesse ou mieux la maîtrise de certains candidats., entre autre la sagesse du senateur MABAYA. La vigilance de la population de cette ville a permis la découverte des machines à voter et des bulletins vierges à la résidence de l’actuelle Ministre de la formation professionnelle Antoinette kipulu .Ces opérations ont eu lieu avec la bénédiction du Chef de Centre Gonia où l’on a déploré la perte de trois machines à voter. Certaines sources n’hésitent pas un seul instant de citer le nom de Madame Antoinette Kipulu comme la plus grande tricheuse. Pire encore, cette candidate associée à d’autres comme Didier Mazengo,victor Abudi , Jean kamisendu ont empêché l’arrivée des matériels dans certains bureaux jugés défavorables à leurs candidatures, qui ont transportés dans leurs véhicules une façon de diminuer les chances des candidats bien positionnés avec des électeurs déterminés. La situation a failli dégénérer au centre Malembe Malembe où trois dispositifs électroniques de vote ont disparu dans la nature. Une machine à voter a été retrouvée dans la résidence du candidat henock muyumbu qui se retrouve entre les mains des forces de l’ordre.
Comme si ces irrégularités ne suffisaient pas, un agent commis à la sécurité de madame Antoinette Kipulu a tiré à bout portant sur un collaborateur du Sénateur Jean Philibert Mabaya, le blessant gravement à la jambe. C’est la goutte qui a fait déborder le vase.
Certains observateurs rencontrés dans cette ville réputée paisible se demandent comment un policier non repris sur la liste de l’équipe de sécurité de la Centrale Électorale a pu accéder au centre et même au bureau de vote avec son arme ?
La rédaction