KINSHASA: CRISE À LA SOCIÉTÉ TRANSCO, UNE ÉQUATION À PLUSIEURS INCONNUES POUR LE MINISTRE DES TRANSPORTS ?
Spread the love

C’est depuis le mardi 23 juillet dernier que tout est à l’ arrêt au sein de l’ Établissement Public Transport au Congo.

Loin de céder à la pression, les agents de Transco exigent entre autre le paiement de deux mois d’ arriérés de salaires et la suspension immédiate du D.G Mbere et son équipe pour mégestion et autres actes posés en défaveur de cette entreprise du portefeuille de l’État.

Curieux que cela puisse paraître, ce n’est malheureusement qu’ au septième jour du mouvement qui a coïncidé avec la grève générale des transporteurs privés que le Vice Premier Ministre en charge des transports et voies des communications a accordé une oreille attentive aux revendications des manifestants par le biais de leurs délégués syndicaux.

Contre toute attente ce rendez-vous de tous les enjeux avec le patron du secteur des transports, qui a donné lieu aux négociations avec les représentants des mécontents, n’a rien produit de concret.

Négociations, compromis et promesses non tenues Jusqu’au matin du mardi 30 juillet, le paiement de deux mois d’arriérés de salaires n’était pas encore effectué pourtant, selon les syndicalistes qui ont pris part aux négociations, le dossier devait être traité en urgence par le gouvernement.

Entre temps, les travailleurs maintiennent leur grève.

Pas un seul bus Transco dans les rues de la capitale et voilà des milliers de kinois privés de ce moyen de transports le moins coûteux de la ville.

A suivre de près le VPM et Ministre des transports semble être au bout du tunnel et sans solution. Comment peut-on attendre une semaine pour tenter en vain de trouver des solutions pour la paix de cet établissement public au service des démunis ? De quoi se demander si en ce moment Jean-Pierre Bemba peut avoir autre préoccupation au point de léguer au second plan les vrais problèmes de Transco parmi

lesquels le non versement des subventions d’ équilibre, le manque des pièces de rechange et autres.

Sur place en interne, les agents abandonnés à leur triste sort, ne savent plus à quel saint se vouer. Deux camps s’affichent et les gestionnaires s’accusent mutuellement.

Pour le DG , l’homme à abattre c’est le PCA Jean Claude Dumbi qui serait, selon lui, l’initiateur de ce mouvement de grève alors que lui même le D.G Mbere est accusé de mégestion grave.

À quand le retour des bus Transco sur la voie publique ? La question demeure et seul Jean Pierre BEMBA peut y répondre avec exactitude.

La rédaction