La pratique était devenue courante dans plusieurs rues de la capitale kinoise, où des prétendus assistants sociaux, munis de micros, de haut-parleurs et d’autres équipements de communication, sollicitent à longueur de journée l’attention des passants afin d’obtenir une aide financière au profit de supposés malades ou personnes vulnérables qu’ils accompagnent.
Désormais, cette pratique est formellement interdite. Selon l’Exécutif provincial de Kinshasa , elle porte atteinte à la dignité humaine et constitue une violation grave des lois en vigueur.
Par décision du Docteur Gongo Abakazi Patricien, ministre provincial de la Santé publique, l’Hygiène et de la Prévention, les malades doivent être orientés vers les structures de santé compétentes pour une prise en charge appropriée, et non exposés publiquement comme des objets de marchandage ou de compassion.
Le ministre met en garde , toute personne surprise en train d’exposer des malades dans des lieux publics s’expose à des poursuites conformément à la loi.
A.M
