MONDE / SOCIETE: CE QUE PLUSIEURS  IGNORENT DU PAPE FRANÇOIS … 
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Il n’a pas voulu rater la  pâques avant son grand départ. C’est un homme de 88 ans épuisé qui a fait  dimanche 20 avril sa toute dernière apparition publique. 

Dans sa Papamobile(Véhicule papal) , le saint père a eu droit à son dernier bain de foule, et les fidèles présents à la  dernière bénédiction Urbi et Orbi du Saint  père. 

L’argentin Jorge Bergoglio s’en est donc allé le lundi 21 avril 2025 à 07h35′ . 

Que dire delors du bilan que George Bergoglio lègue à l’Église quand on sait le contexte dans lequel il a succède  à Joseph Ratzinger dit Benoît XVI son prédécesseur ? 

Il faudrait remonter d’abord en Mars 2013. Du balcon donnant sur la place Saint Pierre, le Pape nouvellement élu se présente à la foule. L’Argentin est alors  le premier Pape non européen. Autre particularité inédite, le nouveau Souverain pontife  est « un jésuite, dans l’habit blanc d’un dominicain et avec la pensée d’un franciscain ».

Jorge Bergoglio choisit de s’appeler François. Il choisit de vivre dans la sobriété la plus totale , et au plus près des plus pauvres. Pour preuve, dès son intronisation, François préfère loger à l’austère résidence Sainte-Marthe, où il prend ses repas, souvent seul, au milieu des pèlerins de passage – du jamais-vu !

Quant à ses déplacements, il consacre son premier voyage officiel sur l’île de Lampedusa qui connaît déjà un aflux massif des réfugiés de la Méditerranée. 

Pape intercesseur pour la paix, 

François se veut le « Pape des périphéries ». Il lutte contre l’enrichissement des groupes, prône une  socialisation en se rengeant pour la mondialisation. Il a été dans des contrées peu fréquentées par les grands de ce monde. Il les a préfèré  aux États puissants. Ainsi, il s’est rendu trois fois en France pour des déplacements ciblés, à Strasbourg, Marseille et en Corse. Pas de tournée de France où Jean-Paul II était venu huit fois, ni dans aucun autre grand État européen, d’ailleurs. Le Pape François  se veut le Pape des petits, le porte-voix des sans voix. Il porte à la une de l’actualité la cause des Rohingyas, minorité musulmane opprimée en Birmanie, joue les intercesseurs pour la paix au Mozambique et en Centrafrique mais aussi en République Démocratique du Congo où il exige la levée de la main etrangere sur ses minerais. 

Et personne n’a oublié son esprit d’ ouverture vers l’islam et le judaïsme. cette prière historique dans les jardins pontificaux entre l’Israélien Shimon Peres et le Palestinien Mahmoud Abbas – qui a rencontré trois fois le chef catholique. Ni ses rencontres avec le cheikh Al-Tayeb, le grand imam de la mosquée al-Azhar du Caire, l’autorité suprême de l’islam sunnite. Aux détenus – devant lesquels il s’agenouille pour leur laver les pieds – tout autant qu’à Jacques Gaillot, l’évêque français écarté pour ses positions iconoclastes. A la question sensible de l’homosexualité , on se souviendra de cette phrase du Pape: « Qui suis-je moi pour juger ? ». Une phrase, mieux une posture qui lui a couté bien des critiques. Bien au delà de ce sujet là, François n’a pas évité d’abord et la question dès responsabilités des femmes dans l’Église , les prêtres face au mariage, mais aussi l’avortement. Des sujets pour lesquels le Pape a sû s’assumer en intellectuel libre. Traité d’autoritaire , François était  aussi ce Pape peu ordinaire qui aurait marqué certains et pas d’autres.

M.K