
Après une petite accalmie ayant suivi la condamnation de plus de 60 miliciens Mobondo à banshonga par le tribunal militaire garnison de kikwit à 20 ans de prison pour meurtre et mouvement insurrectionnel, l’insécurité et conflit entre teke et yaka refont surface.
Un carnage aurait été perpétré dans la nuit du dimanche 17 à lundi 18 septembre à banshonga. Situé dans le territoire de kenge , province du Kwilu, ce territoire a vu plus de 65 personne tombées dans les affrontements entre les rebelles Mobondo et Les forces de l’ordre . A la base, le recours d’un chef coutumier aux forces de l’ordre pour entrer dans ses droits à ce lieu transformé en une base des rebelles Mobondo . Alertés de l’arrivée des éléments de la police, ces rebelles s ‘étaient d’abord retirés de leurs positions pour la brousse avant de réapparaître et affrontés la force de l’ordre avec ce bilan macabre. Si à banshonga situé à proximité de la ville de Kinshasa ces tueries sont passées inaperçue, que dire de » point focal » situé entre le Kongo central et le plateau de Bateke ? Là encore ,des sources confirment la tuerie d’ une soixantaine de personnes civile et militaire par ces même rebelles Mobondo le lundi 11 septembre dernier.

À la veille des élections, la population de cette partie du pays en broie aux incursions régulières des Mobondo plaide pour la mise en place des mesures sécuritaires efficace qui passent obligatoirement par l »augmentation des effectifs des Fardc et de la police et de la disponibilisation des moyens de déplacement et de communication adéquats.
La rédaction