
Le rôle du droit est de rendre justice et non de rendre service . C’est en ce terme que le collectif des avocats du Général Baseleba Bin Mateto a conclu la plaidoirie à l’audience du mardi 19 dernier. Après le réquisitoire du ministère public, qui accuse le général Baseleba Mateto de tentative de procurer les moyens d’évasion au colonel kenga kenga du fait de sa décision unilatérale de lui restituer ses effets, le collectif a dit sa déception de voir la Haute cour Militaire descendre trop bas en confirmant sans preuve les liens entre le général Baseleba et le colonel kenga kenga car il n’y a pas des contacts criminels entre le colonel kenga kenga et leur client. Se référant au passage du directeur de la prison devant la Haute cour Militaire, le collectif a démontré au tribunal noir sur blanc que les deux sacs ont été remis au directeur de la prison contrairement aux propos du ministère public. Comment l’organe de la loi peut se baser sur kenga kenga qu’ il a refusé d’entendre pour charger leur client. Exigeant l’acquittement pire et simple du Général Baseleba Bin Mateto faute des preuves , les avocats du général ont dénoncé la violation du droit de la défense durant ce procès. Se référant aux régimes des privilèges contenus dans la loi , le collectif a dénoncé des poursuites judiciaires engagées à l’endroit d’un Haut magistrat militaire qui a rang supérieur au procureur de la République sans autorisation préalable du conseil supérieur de la magistrature. Et de poursuivre, sans autorisation toute action et poursuite sont irrecevables. Au delà de tout , l’arsenal juridique congolais ne reconnait pas cette infraction libellée par le ministère public. Insistant sur l’irrecevabilité de l’action de l’organe de la loi dans le fond, les avocats du général disent attendre de la haute cour au cas échéant une sanction administrative. La plaidoirie qui a commencé par le reportage diffusé sur les antennes de la RFI pour prouver de degré de la préparation de l’opinion à accepter la condamnation du général Baseleba Mateto s’est clôturé par cette phrase » je ne sais pas si je suis victime d’un complot entre mes collègues magistrats qui tiennent coûte que coûte à mettre fin à ma carrière de magistrat je ne sais pas«
La rédaction