Vendredi de tous les enjeux à la Cour Constitutionnelle, ce 20 juin 2025. Les 9 membres de cette haute juridiction devront se choisir un président conformément à l’article 9 de la loi organique du 15 octobre 2013 qui définit son fonctionnement.
Cette échéance intervient à l’issue du premier mandat de trois ans de Dieudonné Kamuleta, investi par ordonnance présidentielle le 22 juin 2022 succédant ainsi à Dieudonné Kaluba Dibwe.
Ainsi , le président de la Cour est élu par ses pairs pour un mandat renouvelable une seule fois. La plénière se déroule au scrutin uninominal et secret. La majorité absolue des suffrages exprimés par les juges présents doit être déposée personnellement et par écrit devant le bureau ad hoc, le jour même de l’élection.
Les résultats, consignés dans un procès-verbal, sont transmis au chef de l’État, qui prend l’ordonnance d’investiture du président élu.
Pour ce scrutin, certains observateurs donne Dieudonné Kamuleta favori se succédant à lui même. Pour d’autres encore, tout peut arriver avec j+une possible élection de Marthe Odio, l’une des dernières entrées à la Cour, la première femme à occuper la plus haute fonction au sein de la justice. Ancienne première présidente du Conseil d’État, elle a prêté serment comme juge constitutionnelle le 11 février 2025, succédant à¬>
Et pour la petite histoire, depuis son installation le 4 avril 2015, la Cour constitutionnelle congolaise a connu trois présidents :
°Benoît Lwamba Bindu, premier président, qui a démissionné en cours de mandat ;
- Dieudonné Kaluba Dibwa, élu ensuite mais évincé ;
- Et Dieudonné Kamuleta, en poste depuis 2022.
La Rédaction