Si la diplomatie d’un État va mal, il sera certes difficile de voir l’État en question joué un rôle majeur face à d’autre États et organisations.
Le cas de la RDC est une preuve éloquente de cette triste réalité au regard du traitement réservé aux ambassadeurs congolais à l’étranger et leurs collaborateurs par le gouvernement.
Leon IMBOKO LOLEKA, c’est le dernier cas qui en date. Trouvé mort dans sa salle de bain depuis le 11 mai 2024, le corps de ce diplomate traine encore à la morgue au pays de Macron faute des moyens.
Affecté en France plus précisément à Paris en qualité du premier conseiller de la l’Ambassade de la RDC en France, l’illustre disparu n’a jamais touché ses frais d’ installation jusqu’à sa mort.
La mauvaise foi des autorités, mêlée à la lenteur administrative et à l’exigence de rétrocession ont bloqué jusqu’à ces jours le dû du premier conseiller de l’Ambassade congolais à Paris au niveau de la Banque Centrale.
C’est de la même manière que le dossier du rapatriement de son corps traîne encore dans les tiroirs du Ministère des Finances, selon certaines indiscrétions, d’où la question de savoir : qu’est ce qui est traité en urgence en RDC ? Comment un Etat peut abandonné la dépouille d’un de ses diplomates en fonction au pays d’accueil ? se demande une certaine opinions.
Le plus dur est le fait de savoir que l’Ambassadeur a organisé en date du 30 juin dernier une célébration pompeuse à l’immeuble de l’ Ambassade de la RDC en France où habite jusque là la famille de Leon IMboko LOLEKA encore dans la douleur.
Comment quelqu’un peut entrer en fonction jusqu’à la fin de sa vie sans percevoir ses frais d’ installation et autres avantages directs liés à ses fonctions?
Il est important que le gouvernement congolais sache honorer la mémoire de ses dignes fils en organisant dans un bref délai le rapatriement du corps du premier conseiller de l’ambassade de la RDC à Paris, nous citons, Leon IMboko LOLEKA, chef de division au Ministère des Affaires Etrangères qui laisse derrière lui une veuve et quatre orphelins.
La rédaction