La communauté mondiale s’arrête le Ièr mai de chaque an pour la fete du travail. Une reconnaissance faite pour tous les employés qui travaille dans différents secteurs pour rendre le monde meilleur.

Comme un peu partout, en République démocratique du Congo, cette journée est chaumée et payée. Si d’habitude le Ièr mai est un jour festif surtout pour les agents et cadres de la fonction publique, pour cette année le fait peut paraître négligeable mais interpellateur pour le gouvernement Judith Suminwa, ce, en dépit des promesses faites . Au sein de l’ administrative publique, les travailleurs peinent encore à sortir de leur misère à l’indifférence des gouvernants. Déjà pour la célébration de la dite journée dédiée aux travailleurs, les agents et fonctionnaires de l’Etat sont quasi impayés jusque là malgrès les assurances du Ministre des finances sur la date du 28 de chaque mois marquant la fin de la paie. Au-delà du non respect de la période de la paie , la plupart des engagements pris par l’État semblent n’être à ces jours qu’un chapelet de bonnes intentions. Sur la liste au delà de la paie complémentaires qui tarde à se concrétiser 5 mois après, la majoration de salaire conformément aux différents engagements de bibwa ainsi que les avantages y relatifs. Paradoxalement, voilà près de 5 ans déjà que les gouvernements qui se succèdent ne cessent de lancer une série des contrôles biométrique ou encore semi biométrique qui débouchent surtout à l’engagement frauduleux de leurs proches . En attendant, les membres du gouvernement, mandataires publics et chefs des corps vivent dans un confort indescriptible dû aux avantages mafieux dans un pays où même le petit déjeuner complet reste un Luxe.
A. M