Dans une société frappée par l’injustice et la corruption, le silence peut devenir criminel. Le cas d’Harish Jagtani, homme d’affaires indien lié à plusieurs affaires troubles, en est une démonstration accablante. Malgré les soupçons graves qui pèsent sur lui et certaines des ses activités notamment la mort de Divine Kumasamba, Dalia Baswe et le Ndombasi Nkoôo Martin, père biologique du député national honoraire Ados Ndombasi , aucune mobilisation populaire ne s’élève pour exiger justice. Rien. Silence radio.
Paradoxalement, ce même peuple descend dans la rue, affronte gaz lacrymogènes et répression, pour défendre des politiciens véreux, égocentriques et responsables de la misère nationale. Un engagement aveugle, souvent basé sur l’ethnie, la manipulation ou l’appât d’un billet de banque.
Où est la mémoire des victimes ( Divine Kumasamba, Dalia Baswe et Ndombasi Martin ) ?
Où est la conscience collective ?
Pourquoi ce deux poids, deux mesures dans l’indignation ?
Ce déséquilibre pose une question essentielle : les Congolais veulent-ils réellement le changement, ou se contentent-ils de rejouer un théâtre politique absurde, pendant que les vrais criminels échappent à toute responsabilité ?
Il est temps d’inverser les priorités. Le vrai combat n’est pas pour un leader, mais pour la vérité, la justice et la dignité du peuple.
La Rédaction