Comment la ville de Kinshasa est-elle gérée après les ères Gentiny Ngobila et André Kimbuta ? La réponse pourrait être connue dans les prochains jours, à la suite de deux missions de contrôle déployées sur le terrain par la Présidence de la République et le ministère de l’Intérieur.
Ces missions, composées de douze personnes au total, constituent sans doute une réponse à la préoccupation récemment exprimée par le chef de l’État, Félix Tshisekedi, lors du Conseil des ministres. Le Président avait dénoncé les défaillances dans la gestion de l’assainissement, qui ont plongé la capitale dans une insalubrité sans précédent.
Selon un ordre de mission signé par le Directeur de cabinet du Chef de l’État, quatre personnes ont été mandatées pour contrôler, durant 48 heures, la gestion des fonds d’assainissement de la ville. Cette mission débute le 27 novembre prochain.
Parallèlement, une autre mission est déjà à l’œuvre auprès de Daniel Bumba. Le Vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, Jacquemin Shabani, a confié trois missions spécifiques aux personnes désignées .
Un contrôle approfondi de la gestion des ressources financières, y compris les modalités de perception et d’affectation ,
la vérification des procédures de passation et d’exécution des marchés publics signés depuis 2024 et l’évaluation des réalisations et du niveau d’exécution des travaux à travers l’ensemble de la ville de Kinshasa.
Ces deux missions devraient, sans aucun doute, mettre en lumière la gestion du successeur de Gentiny Ngobila, une gestion que certains jugent déjà préoccupante.
A. M