L’alerte a été lancée par les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), plus précisément par le service de communication de la 34ᵉ Région Militaire. Dans un communiqué officiel signé par le Major Dieu Donné Kasereka, chargé de communication de cette région militaire, les FARDC dénoncent un massacre perpétré par les éléments du mouvement rebelle M23/AFC au cours de la semaine du 6 au 12 octobre 2025.
Selon ce communiqué, 39 civils ont été froidement exécutés, certains dans leurs domiciles, d’autres ligotés avant d’être tués. Ces exactions ont eu lieu dans plusieurs chefferies du groupement de Tongo, notamment à Bwito, Kikumba et Kagando, ainsi que dans d’autres localités du territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu.

Au-delà de ces crimes odieux, les FARDC rapportent également l’incendie de maisons et le pillage de biens appartenant à la population civile. Ces actes ont été commis dans les villages de Rusinga, Buuma et Mwigya, situés dans le groupement de Kihondo. Les victimes y ont été injustement accusées d’appartenir aux familles des Wazalendo.
Dans ce même communiqué, les FARDC mettent en garde la population contre toute collaboration avec les groupes armés M23/AFC, et réaffirment leur engagement à protéger les civils contre ces violences répétées.
La Rédaction

