Ce lundi 15 septembre 2025 marque la reprise officielle des travaux à l’Assemblée nationale et au Sénat, après la trêve parlementaire. Après plusieurs semaines passées en contact direct avec leurs bases respectives, les parlementaires retournent à l’hémicycle, désormais face à leurs responsabilités , soit garantir la stabilité des institutions, soit encore risquer d’en signer la déstabilisation.
Sur le plan budgétaire, le nouveau Vice-Premier ministre en charge du Budget, Adolphe Muzito, ancien premier Ministre , annonce la révision à la hausse de la loi des finances pour l’exercice 2026. Le budget connaît ainsi une augmentation de 20,3 millions de dollars, soit une hausse de 14,8 % par rapport à l’exercice précédent , un signal fort sur le plan économique.
Cependant, cette rentrée parlementaire s’annonce mouvementée. Deux motions de déchéance devraient être déposées ce lundi 15 septembre , visant respectivement le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, et le président du Sénat. La première est portée par Christophe Bindule, ancien membre de l’UNC, parti cher à Kamerhe la seconde par le sénateur Idrisa Mangala. Les initiateurs affirment avoir déjà réuni le nombre de signatures requis, conformément aux règlements intérieurs des deux chambres.
Si certains considèrent ces initiatives comme un exercice normal des prérogatives parlementaires, d’autres y voient un risque sérieux pour la stabilité institutionnelle, surtout dans un contexte de tensions sécuritaires marqué par l’occupation persistante d’une partie du territoire national par les rebelles du M23/AFC.
Alors que le Secrétaire général de l’UDPS , AUGUSTIN KABUYA s’en remet au chef de l’État, Félix Tshisekedi, pour décider de l’issue de ces motions, des sources proches de la présidence évoquent une possible obstruction présidentielle. Quoi qu’il en soit, la semaine , voire la journée du lundi 15 septembre 2025 , s’annonce décisive pour l’avenir politique immédiat du pays.
La Rédaction
[15/09 13:30] V Ali male: RDC : RENTRÉE PARLEMENTAIRE, ENTRE INSTABILITÉ INSTITUTIONNELLE ET MAJORATION BUDGÉTAIRE
Ce lundi 15 septembre 2025 marque la reprise officielle des travaux à l’Assemblée nationale et au Sénat, après la trêve parlementaire. Après plusieurs semaines passées en contact direct avec leurs bases respectives, les parlementaires retournent à l’hémicycle, désormais face à leurs responsabilités , soit garantir la stabilité des institutions, soit encore risquer d’en signer la déstabilisation.
Sur le plan budgétaire, le nouveau Vice-Premier ministre en charge du Budget, Adolphe Muzito, ancien premier Ministre , annonce la révision à la hausse de la loi des finances pour l’exercice 2026. Le budget connaît ainsi une augmentation de 20,3 millions de dollars, soit une hausse de 14,8 % par rapport à l’exercice précédent , un signal fort sur le plan économique.
Cependant, cette rentrée parlementaire s’annonce mouvementée. Deux motions de déchéance devraient être déposées ce lundi 15 septembre , visant respectivement le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, et le président du Sénat. La première est portée par Christophe Bindule, ancien membre de l’UNC, parti cher à Kamerhe la seconde par le sénateur Idrisa Mangala. Les initiateurs affirment avoir déjà réuni le nombre de signatures requis, conformément aux règlements intérieurs des deux chambres.
Si certains considèrent ces initiatives comme un exercice normal des prérogatives parlementaires, d’autres y voient un risque sérieux pour la stabilité institutionnelle, surtout dans un contexte de tensions sécuritaires marqué par l’occupation persistante d’une partie du territoire national par les rebelles du M23/AFC.
Alors que le Secrétaire général de l’UDPS , AUGUSTIN KABUYA s’en remet au chef de l’État, Félix Tshisekedi, pour décider de l’issue de ces motions, des sources proches de la présidence évoquent une possible obstruction présidentielle. Quoi qu’il en soit, la semaine , voire la journée du lundi 15 septembre 2025 , s’annonce décisive pour l’avenir politique immédiat du pays.
La Rédaction

