Les choses se sont passées très vites avec des répercussions et analyses diverses au sein de l’opinion et des acteurs politiques du pays sans oublier les autorités dans l’affaire interpellation de l’opposant Delly Sesanga.
Arrêté durant la journée du jeudi 14 Novembre 2024 à Kinshasa dans une brutalité inadmissible, l’opposant politique Delly Sessanga a retrouvé sa liberté de mouvement des heures après . Si cette attestation constitue une preuve de plus de l’installation d’un régime de dérive totalitaire comme le dénonce l’opposition politique congolaise, pour le pouvoir cela est loin d’être le cas et les propos des différents intervenants l’affirment . Pour Moïse Katumbi , partenaire politique du député honoraire , cette arrestation est une étape supplémentaire alarmante dans la dérive totalitaire du pouvoir, position exprimée à travers son compte Twitter. Déclaration appuyée par le cadre de la société civile à travers un communiqué publié dans la soirée du jeudi 14 novembre . Pour le cette structure, la répression brutale de cette initiative du sursaut national est une violation flagrante de la liberté de manifester et un recul démocratique.
Une affirmation non soutenue par Jacquemin Shabani et Augustin Kabuya , respectivement Vice-Premier Ministre en charge de l’ intérieur et Secrétaire Général du parti au pouvoir . Si le premier a exprimé un regret qu’on en soit arrivé là avant de s’impliquer pour la libération de Delly Sessanga sans condition ,le second lui s’est limité à féliciter la police nationale congolaise pour avoir bien fait son travail en épargnant le président de Envol du malheur qui pouvait être mis dans l’actif du pouvoir. Dans tous les cas , les incidents du jeudi dernier annoncent la couleur de ce à quoi pourrait ressembler la sphère politique dans un futur proche.
La Rédaction