JUSQU’AU 17 NOVEMBRE, DOUDOU FWAMBA ACCUSÉ D’ÊTRE L’AUTEUR DE LA MISÈRE…
La RDC, à travers ses dirigeants, semble vivre dans deux mondes ou, du moins, dans deux réalités totalement opposées. D’un côté, il y a le vécu réel des Congolais , de l’autre, le monde irréel construit par les discours utopiques du gouvernement et de plusieurs acteurs politiques.
Pendant que Doudou Fwamba, successeur de Nicolas Kazadi au ministère des Finances, ne cesse de vanter l’augmentation des recettes publiques et l’application d’une prétendue discipline budgétaire, les agents et fonctionnaires de l’État sombrent dans une misère croissante.
Comment un pays qui affirme enregistrer une hausse significative de ses recettes peut-il se retrouver dans l’impossibilité de payer correctement ses agents, au point d’accumuler des arriérés de salaires ? Jusqu’au 17 novembre, l’essentiel des agents et fonctionnaires de l’État attendent encore impatiemment leurs salaires du mois précédent, alors que, normalement, à cette date, la paie du mois de novembre aurait déjà dû commencer, s’interroge un fonctionnaire.
En province, certains enseignants réclament jusqu’à trois mois d’arriérés, notamment en raison de la distance qui complique les opérations bancaires. Que dire alors des deux mois de retard désormais enregistrés à Kinshasa, siège des institutions du pays ?
Il est impératif que les responsables politiques congolais transforment leurs promesses propagandistes en actions concrètes et transparentes, au bénéfice du souverain primaire. À cette allure, plusieurs risquent encore d’attendre longtemps avant de toucher leurs salaires, pourtant annoncés comme déjà payés par les défenseurs zélés de l’Argentier congolais.
A.M