Dans le souci de renflouer la caisse de l’État, l’IGF sous la gestion de son patron Jules Alingete ne désarme pas . C’est dans cette optique que les inspecteurs de ce service de contrôle rattaché à la présidence de la République ont déniché un réseau de 961 agents chargés du traitement de la paie. Leurs noms sont repris dans plusieurs ministères. Ainsi ils reçoivent plusieurs salaires à chaque paie.
Ce travail d’arrache pieds réalisé par les inspecteurs de l’igf au deuxième trimestre de l’année en cours dans le cadre du nettoyage du fichier de paie des agents de l’État a révélé un manque à gagner mensuel de l’ordre de 148.999.747 franc congolais.
Sur une autre liste, les experts le l’iGF ont comptabilisé plus de 43 000 agents fausseurs payés sans que leurs noms figurent sur les listes déclaratives de leurs services et plus de 53.000 agents payés avec un seul numéro matricule. Ce réseau paie plus de 145.000 fonctionnaires détenteurs des matricules fantaisistes et fabriqués de toute pièce. A ce nombre déjà incroyable s’ajoutent plus de 93 .000 agents et fonctionnaires de l’État partageant le même numéro matricule.
Ce rapport de l’audit du fichier de la paie présenté aux responsables de paie des FARDC, de la Police Nationale Congolaise, du secope et des secrétariats généraux de l’Administration Publique relance le débat sur l’efficacité de différents contrôles effectués dans l’Administration Publique.
Soucieux d’arrêter l’hémorragie, l’Inspection Générale des Finances a d’abord exigé la désactivation de tous ces cas d’irrégularités avérés avant d autres initiatives judiciaires dans un bref délai.
La rédaction