L’ affaire paraît fausse et pourtant une réalité que traverse depuis plus de trois semaines les habitants des quartiers environnant de la morgue de Sendwe et la famille de la défunte Véronique MISENGA MPUTU décédée il y a près d’un mois.
Le corps de la défunte est gardé à la morgue de Sendwe grâce à l’implication de sa famille biologique venue de Kinshasa afin d’ élucider les circonstances mystérieuses qui entoure le décès de leur soeur cadette.
Mère d’un enfant, Véronique MISENGA MPUTU n’a aucun lien avec le colonel Jules MPIANA , commandant de la ville de Lubumbashi , qui curieusement tient coûte que coûte à l’enterrement de la défunte dès le lendemain du décès.
Alors que la famille est dans les démarches pour identifier les contours de cette mort tragique par le biais de l’ autopsie, le commandant des FARDC ville de la Lubumbashi empêche cette procédure légale malgré les instructions de l’auditorat militaire.
À deux reprises,le commandant qui a enterré dans des circonstances sombres l’enfant de la défunte Misenga Mputu Véronique deux semaines avant le décès de la maman a tenté à deux reprises de récupérer de force le corps de la défunte avec plus de 40 éléments FARDC sous son commandement.
Coincé par la rigueur de l’auditorat militaire de la ville et les exigences professionnelles du médecin Directeur, sans oublier la détermination de la famille, le colonel qui est à coûteaux tirés avec la famille de la défunte qu’il ne connait d’ailleurs pas menace au quotidien tout le monde au point de présenter l’aîné de la famille comme un rebelle , histoire de le discréditer et obtenir son arrestation immédiate et continuer son coup qui est d’enterrer la défunte dans la discrétion comme ce fut le cas avec l’enfant décédé peu avant la mort de sa très chère maman. D’ ou le s.o.s de la famille pour obtenir des autorités tant militaires que politiques une attention particulière sur ce dossier qui défraie la chronique depuis bientôt un mois.
Le dénouement de cette affaire permettra l’ organisation des obsèques dignes à leur sœur âgée de 27 ans et l’indetification des vraies causes de ce décès mystérieux. D’ où la question de savoir comment un étranger moins encore proche de la défunte peut s’imposer au point de défier la justice ?
Affaire à suivre.
La rédaction