La révélation émane de la Plateforme des lanceurs d’alerte en Afrique (PPLAAF), une structure indépendante basée à Paris, en Afrique du Sud et au Sénégal.
Selon les résultats des enquêtes menées depuis 2021, la société Simon Congo, dans laquelle la famille du ministre d’État en charge de l’Aménagement du territoire, Guy Loando alors sénateur, détiendrait 35 % des parts, aurait obtenu la sous-traitance du projet routier Kinshasa-Matadi, pour un montant total estimé à 514 millions de dollars américains, dans un contrat signé avec l’entreprise privée SOPECO.
Fait troublant, cette société créée en 2019 est accusée d’avoir gonflé l’enveloppe budgétaire du projet à hauteur de 70 millions de dollars, selon un rapport de l’Inspection Générale des Finances (IGF) datant de 2021.
Ce même rapport évoque le marché douteux d’un montant de 25 millions de dollars, attribué dans le cadre du projet d’autoroute Kinshasa-Côte Atlantique.
Malgré ces révélations, les poursuites judiciaires recommandées par l’IGF n’ont jamais été engagées jusqu’à ce jour, dénonce la PPLAAF.
Affaire à suivre.
A.M