L’alerte ou mieux la dénonciation vient des syndicats des magistrats du congo censés être des acteurs majeurs dans ces assises de haute portée.
Dans un communiqué de presse publié quelques heures avant la clôture des États généraux de la justice qui se tiennent à Kinshasa, les avocats membres du synamac, Synchremac, Jusi et Symco ont passé au peine fin le déroulement de ces assises de 6 jours après le lancement.
En 6 points, les magistrats membres de ces syndicats ont dénoncé dans la foulée le nombre pléthorique de participants recrutés curieusement parmi les étudiants et militants des partis politiques, la non association des acteurs clés du secteur de la justice notamment le Conseil Supérieur de la Magistrature.
À cela s’ajoute le fonctionnement occulte du secrétariat composé des membres non connus des participants et la sélection orientée des intervenants.
Dans cet environnement pas serein , les syndicats des magistrats estiment sans passer par le dos de la cuillère que les objectifs visés ne seront pas atteints.
Loin de prendre une quelconque décision, les représentants des magistrats congolais parlent de la théâtralisation des États Généraux de la justice qui pourtant devaient poser l’objectif du fonctionnement de la justice congolaise avant de proposer une thérapie de choc. C’est demain mercredi 13 novembre 2024 que vont se clôturer les travaux.
Affaire à suivre.
La rédaction