
Il ne reste plus au chef de l’État réélu de prêter serment.
Siégeant en matière des contentieux des résultats à l’élection présidentielle ce mardi 09 janvier 2024 dans l’affaire opposant le candidat président Théodore Ngoy et Monsieur David Mpala contre la CENI , la cour a jugé recevable mais non fondée deux requêtes et non irrecevable la dernière.
A la requête du requérant Théodore relative aux irrégularités, la cour conclu que les irrégularités soulevées n’ont pas eu une influence déterminante sur les résultats. Au delà de l’insuffisance des preuves, le requérant est resté superficiel.
S’agissant de la requête liée à la prolongation des élections jusqu’ au 27 janvier 2024 , la haute cour estime que la CENI a voulu par cette décision donné la possibilité aux congolais de participer massivement aux scrutins sans discrimination.

Là encore , le candidat président malheureux n’a pas fourni des preuves pour soutenir ses allégations .
D’où la décision de la cour de juger cette deuxième requête également non fondée. Au sujet du dépouillement jugé partiel et non conforme aux dispositions, la composition a confirmé séance tenante que la sincérité du scrutin n’a pas été entachée et la requête a été jugée recevable mais non fondée .
S’agissant de l’annulation des élections, la cour parle d’une décision aux conséquences graves.
Une fois de plus les moyens soulevés par le requérant ne sont pas fondé.
En plus l’écart des voix obtenues par le requérant et le président provisoirement élu , il n’y a aucun impact .
Après avoir statué et délibéré sur les requêtes en tenant compte de l’avis du ministère public la cour déclare la requête recevable mais non fondée.
En définitive, la réélection de Félix Tshisekedi est confirmée définitivement par la cour .
La rédaction