D’aucun ne doute de l’embrasement de l’union sacrée, la méga plateforme politique qui a porté la réélection de Félix-Antoine Tshisekedi à la magistrature suprême à l’issue des élections du 20 décembre 2023.
Rares sont ces partis de l’union sacrée qui ont fait preuve d’une certaine stabilité ou ont observé un silence objectif au lendemain de la publication des résultats provisoires à tous les niveaux.
Loin de contenir l’insatisfaction des résultats obtenus, les langues se délient déjà et les dissensions sont visibles.
Peu avant l’annonce par Denis Kadima, Président de la Centrale Électorale, des résultats des élections municipales, certains leaders de l’union sacrée, pas le moindre ont signé avec pompe la sortie d’une sous plateforme au sein de l’union sacrée. Pacte pour un Congo retrouvé, c’est cette nouvelle plate forme portée par Vital Kamerhe, Julien Paluku , Jean Lucien Busa, Steve Mbikayi , Lambert Mende et Tony Kanku Un des membres des familles du chef de l’État, sont cités parmi les initiateurs de ce nouveau né.
Si pour ces leaders l’objectif ultime reste le soutien du deuxième mandat de Félix-Antoine Tshisekedi, pour certains proches du pouvoir, c’est une initiative malencontreuse qui entend contraindre l’UDPS et ses partis mosaïques à tenir compte des poids politiques dans le partage du gâteau.
N’ayant pas avalé cette pilule amère qui risque de devenir une épine dans le pied de l’Union sacrée en général et du pouvoir de l’udps en particulier, le secrétaire général du parti présidentiel Augustin Kabuya, qui a reconnu la liberté de se réunir aux leaders presque dissidents, n’a pas traîné lui aussi de se réunir avec Bahati Lukwebo , Mboso Nkodia et Jean Pierre Bemba.
Curieusement, la deuxième sous plateforme de l’union sacrée en gestation réfléchit également sur la réussite du deuxième mandat de Tshisekedi comme les autres.
D’où la question de savoir qui veut quoi et avec qui ? Qui veut réellement la réussite du deuxième quinquennat de Félix Antoine Tshisekedi ? En poussant loin l’analyse, on assiste là à une guerre de positionnement qui ne jouera nullement au profit du souverain primaire.
C’est donc parti pour l’écroulement progressif du château « Union Sacrée pour la Nation » .
Affaire à suivre