KINSHASA: PROJET DE LA CIRCULATION ALTERNÉE, UN ÉCHEC DE JEAN PIERRE BEMBA À LA TÊTE DU MINISTÈRE DES TRANSPORTS…    
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Lancé avec pompe depuis le dimanche 27 octobre 2024 sur certains artères de Kinshasa, le projet de la circulation alternée suscite bien des questions sur son étape actuelle. 

Au bout d’une seule semaine,ledit système a montré ses limites et s’avère un échec sans pareil. Le lancement de la circulation alternée a été décidé au cours d’une réunion qui a mis autour du VPM en charge des transports Jean Pierre Bemba,le Ministre en charge des infrastructures Alexis GISARO, le gouverneur de la ville Daniel BUMBA et certains services techniques. 

Exigence retenue : une évaluation objective dans les 10 prochains jours. Les observateurs pensent à ce stade que c’est un  projet mal étudié et exécuté dans la précipitation au point d’énerver les usagers de la route en particulier et les kinois en général. Au lieu de contribuer à la fluidité du trafic routier dans les tronçons concernés parmi lesquels , le Boulevard du 30 juin, l’avenue Mondjiba , la route poids – lourds pour ne citer que ces cas là , cette mesure de l’ ancien VPM en charge de la défense est malheureusement venue compliquer la circulation routière à Kinshasa. 

Le temps de trajet est doublé voir triplé dans certains tronçons pourtant légèrement fluides avant le 28 octobre. 

Le calvaire des usagers de la route s’est accru depuis les premières heures du lundi 04 jusqu’à ce jeudi 07 novembre avec des embouteillages monstres malgré la présence des hommes en uniforme plus que déterminés . 

Jusque 19h30 , la circulation sur l’avenue de la justice ressemblait à un chemin de la croix.  

Même constat sur le boulevard du 30 juin , la route du 24 novembre sans oublier le boulevard Lumumba. 

L’ alerte de ces  journées moroses sur le plan trafic routier a été lancée depuis les premières heures du lundi 04 novembre sur l’ensemble du réseau routier kinois notamment sur l’avenue des huileries , la fameuse route nguma avec des conséquences collatérales sur certaines routes secondaires. 

Cette triste réalité vécue impose sans débat au chairman du MLC la levée sans condition de cette mésaventure non étudiée au préalable au profit des initiatives concrètes, notamment la construction des routes secondaires et la réhabilitation des routes hors usages depuis des mois voire des années.              

La rédaction