Cette question aura la réponse avant le 12 janvier 2024 à en croire la promesse des juges de la cour constitutionnelle.
Siégeant en matière des contentieux des résultats provisoires des élections du 20 décembre dernier, la cour a tour à tour accordé la parole au professeur Théodore Ngoy, à la CENI et au collectif des avocats du président réélu et au procureur général près la cour à cette audience du 08 janvier 2024.
Durant plus au moins 6 heures, l’adversaire de Félix Tshisekedi a réaffirmé sa requête relative à l’annulation des résultats provisoires des élections du 20 décembre dernier.
Pour le requérant, la centrale a violé non seulement la loi électorale mais également la constitution en organisant des élections chaotiques étendues à 7 jours.
Le pasteur Théodore Ngoy est resté ferme , il faut une nouvelle CENI pour des élections plus crédibles et transparentes.
Arguments non soutenus par la CENI et le collectif des avocats de Félix Tshisekedi qui ont présenté le requérant comme un adversaire faible.
Pour eux, Théodore Ngoy ne peut pas remettre en cause la réélection du candidat Numéro 20 avec plus au moins 4.000 suffrages obtenus.
La CENI a porté à la connaissance des membres de la cour les difficultés auxquelles la CENI a fait face, comme pour dire l’objectif a été atteint.
De l’avis du procureur général près la cour constitutionnelle, la requête sous examen doit être déclarée recevable mais non fondée.
La rédaction