Malemba Nkulu les autorités Politico , Administrative de Kinshasa et de Malemba accusées..
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C’est presqu’après une semaine des scènes de violences meurtrières et barbares que le VPM en charge de l’intérieur, Peter Kazadi, a posé un premier acte musclé. Dans un télégramme du 13 novembre dernier soit un jour avant l’adresse du Chef de l’État Félix Tshisekedi devant l’Assemblée Nationale et le Sénat réunis en congrès, le V.P.M a instruit la Gouverneure de mener des enquêtes en associant aux forces de l’ordre la justice pour rétablir les responsabilités et arrêter des auteurs présumés de ces actes ignobles. Apparemment ce télégramme n’a eu aucun effet à Malemba Nkulu. Bien que la présence des militaires dans certains coins et confirmée notamment à makemba centre, kabala et autres. Plusieurs Kasaiens continuent d’y subir des atrocités de la part des autochtones. Les motards Malemba nkulu interdisent aux motards lubakat d’ exercer le transport. Jusque mercredi 15 novembre certains Kasaiens n’ont pas hésité à quitter le territoire dans des conditions déplorables afin de se mettre à l’abri, laissant tout derrière eux. Et comme si cela ne suffisait pas, le patron de la territoriale confirme, à travers un tweet, que la situation sécuritaire était sous contrôle et que les forces de sécurité ont restauré l’ordre public perturbé. Oui ça peut paraître vrai mais le grand problème à régler est plutôt la responsabilité des autorités Politico – administrative de Kinshasa et de malemba Nkulu qui tirent les ficelles dénonce un notable. Cette façon de faire rappel à l’opinion la situation vécue à Kwamouth avec les Mobondo qui continuent de tuer de paisibles citoyens alors que la situation est présentée autrement à Kinshasa. A ce stade de l’escalade des violences qui a déjà emporté des vies humaines et causé plusieurs blessés, il est conseillé aux autorités de prendre des mesures efficaces au lieu de se contenter des communiqués et autres moyens dépourvus de caractère de sensibilisation de la population. Il y a plus d’une dizaine d’années que les ressortissants kasaîens ont subi les mêmes violences dans le Katanga suite à des appels à la haine des politiciens de la capitale du cuivre. Des vies fauchées et des pertes de biens inestimables restées à ce jour impunis. Chose curieuse, certains des présumés commanditaires de ces actes odieux sont aujourd’hui pris pour modèles et plus des héros. Comme pour dire que l’histoire se répète!

La rédaction

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